La chasse continue

Luvneel, un petit village situé dans la région de l’île Noroi, a depuis plusieurs décennies, été la cible fréquente d’attaque démoniaque. Il y avait-il un raison à ces attaques, une cible particulière ? Durant sa longue vie, Alucard n’avait rien découvert, même durant son séjour au royaume des enfers, il ne s’était jamais intéressé à se lieu. Seul les faibles démons chassaient ici. Pourtant, Integra Hellsing, son maître actuel, l’avait chargé de s’occuper d’une série de meurtres ayant eut lieu dans le secteur. Il était vrai que les démons passant par là, se contentaient de passer par ici pour se nourrir, de ce fait, un grand nombre d’assassinat n’était pas surprenant. Alors pourquoi s’inquiéter pour de simples meurtres.

La lune illuminait la place de la ville, tapis dans l’ombre, Alucard attendait le moment propice pour quitter sa cachette. Assis contre un pilier au sommet du clocher de l’église, il fumait une cigarette afin de faire passer le temps. Minuit approchait, lorsque plusieurs ombres glissèrent sur le sol, néanmoins, pas la moindre présence physique. Des Daevas conclut le vampire, des démons de l’ombre se déplaçant dans la pénombre. Des adversaires plus chiant qu’autre chose. Certes, ils étaient puissants, tirant leur force des millénaires de leur existence, car ces ombres étaient des démons de l’anciens temps et il était donc nécessaire de les invoquer. Qui avait put les commanditer ? Alucard se leva, son long manteau flottant au gré du vent, sa cigarette se consuma et partit en cendres dans la nuit. Il resserra ses gants puis la cloche sonna les douze coups de minuit. La cloche se balança une fois, la seconde fois, le démon avait disparut.
Il se laissa tomber de la dizaine de mètres séparant le sol du clocher et posa gracieusement pied à terre sans la moindre égratignure. Il saisit son chapeau qui mit quelques secondes plus que lui à descendre et l’ajusta sur son crâne. Il se mit alors à courir, à la vitesse d’une gazelle avec la furtivité et le silence d’une ombre, se guidant à l’aide de l’aura que ces créatures laissaient derrières elles, il les pista jusqu’à une maisonnette abandonnée. Que venait faire des Daevas dans un lieu abandonné ? Il poussa le battant de la porte à moitié fixée puis écarta une toile de son visage. Des lueurs dansaient dans une pièce voisine, il s’avança à pas feutré puis traversa le mur et observa depuis la cloison. La lumière provenait de chandeliers éclairant un autel noir couvert par deux croix démoniaque, des os, du sang de diverses créatures, et d’autres ustensiles. Dos au vampire, une jeune femme blonde se tenait tombé face à cet
autel, et parlait seule :

"Maître, tous c’est passé comme vous l’espériez, la porte va bientôt être découverte et ouverte et nous les libérons sur le monde de Shiroi !"

Elle se tue un instant comme attendant une réponse qui ne vint jamais puis reprit :

« Oui, Maître, je le sais, mais je ne pourrais rien contre lui, et les daevas encore moins. Comment comptez vous le réveiller … ? Très bien. Eh bien, messire Alucard, comptez vous m’observer ainsi pendant longtemps. Vos désirs sanguinaires et sexuels se sentent à des kilomètres… »

Comment cette gamine avait-elle put le sentir ? Et à qui parlait-elle ? Le vampire l’ignorait, mais il était clair qu’il s’était fait remarquer. Il sortit de sa cachette, avec son sourire malfaisant. Les Daevas entouraient la jeune femme, mais lui faisaient face. S’il espérait le vaincre, il avait tort. Il interrogea alors la jeune femme sur ses intentions, et sur la personne à qui elle parlait, mais elle ne répondit pas :

"Ne vous sufis-je pas, que vous voulez quelqu’un d’autre ? Amusons-nous un peu avant de discuter"

Les ombres se jetèrent sur lui, et le déchiquetèrent. Il n’y avait personne face à lui, mais on pouvait voir sur le sol, son ombre se faire mettre en morceaux par des créatures invisibles, et les blessures se matérialisaient sur son corps qui tomba à lambeau. C’est dernier, s’était tout ce dont il avait le droit, être réduit en charpie. Ses armes tombèrent au sol donnant l’impression de le supplier de les utiliser, mais face à ses créatures, il devrait utiliser ses propres pouvoirs.